Cette décision est appelée à "amortir la période de transition" en cas de changement du panier. Sa révision quinquennale devait avoir lieu en novembre 2015 et le yuan aurait pu être reconnu comme une monnaie de réserve au même titre que le dollar américain, l'euro, la livre britannique et le yen japonais s'il avait été soutenu par au moins 70% des voix des détenteurs (le plus important étant les USA avec 16,7%).
L'usage du yuan dans les opérations financières augmente mais part de très bas, remarque le FMI. Sa part dans les réserves internationales d'autres pays reste encore trop faible, mais compte tenu des crédits officiels accordés à d'autres pays, la monnaie chinoise s'élève à 1,1% (plus bas que les quatre autres devises). Dans le système SWIFT, les paiements en yuans représentent 1%, contre 0,2% il y a seulement deux ans (en prenant en compte Hong Kong, Macao et Taïwan). Le montant des engagements de non-résidents en yuans est déjà comparable aux indices du yen (710 milliards de dollars compte tenu des opérations avec Hong Kong, Macao et Taïwan). En termes d'obligations émises, la part du yuan n'est pas seulement plus basse que les monnaies de réserve, mais depuis 2010 leur part mondiale est passée de 0,1 à 1,4%.