"Les activistes ont rapporté sur les réseaux sociaux que certains habitants de la ville syrienne de Marea souffraient d'asphyxie après que les djihadistes aient attaqué la ville avec des armes qui pourraient contenir des substances toxiques", note l'agence.
La veille, le général américain chef d'état-major des opérations contre l'EI, Kevin Killea a déclaré que les Etats-Unis avaient reçu des preuves préliminaires de l'utilisation d'armes chimiques par Daesh. Des fragments d'obus de mortier tirés par les islamistes contre des combattants kurdes en Irak ce mois-ci ont été analysés par l'armée américaine qui y a découvert des traces d'une arme chimique: du gaz moutarde. Cette analyse ne constitue pas à ce stade une preuve concluante de l'utilisation d'une arme chimique, et les fragments sont soumis actuellement à de nouvelles analyses pour confirmer la découverte, a précisé vendredi M.Killea.
Début juin, la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop a déclaré que les djihadistes de l'Etat islamique déployaient de sérieux efforts en vue de développer des armes chimiques et recrutaient des experts de haut niveau à ces fins.