D'après Bloomberg, Washington justifiait sa réponse par plusieurs arguments, dont le "statut provisoire" des autorités de Kiev, l'"incapacité de l'armée ukrainienne à faire face aux militaires russes", ainsi que l'"absence de compréhension de ce qui se passait vraiment en Crimée". Les évènements qui se sont produits dans la région au printemps 2014 ont pris l'administration américaine au dépourvu, indique l'agence.
A l'époque, Kiev estimait qu'une éventuelle opération militaire en Crimée serait vouée à l'échec sans "un soutien sérieux et rapide" de la part des Américains.
Le rattachement, en mars 2014, de la péninsule criméenne à la Fédération de Russie a provoqué la pire crise diplomatique entre Moscou et l'Occident depuis la chute de l'URSS. Le président Vladimir Poutine a reconnu que la Russie avait "agi de manière assez ferme" en Crimée tout en se déclarant persuadé que sans l'implication de Moscou les événements dans la région se seraient déroulés conformément "à un scénario similaire à celui connu dans le Donbass".