"Les dirigeants à La Havane et les Cubains doivent savoir que les Etats-Unis seront toujours les champions des principes et des réformes démocratiques (…) Nous sommes persuadés que le peuple de Cuba serait mieux servi par une véritable démocratie dans laquelle les gens sont libres de choisir leurs dirigeants", a déclaré M.Kerry, premier chef de la diplomatie américaine à poser le pied sur le sol cubain depuis 1945.
La bannière étoilée flotte donc de nouveau à l'ambassade des Etats-Unis à La Havane, marquant le rapprochement entre les deux pays, annoncé à la mi-décembre par les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro.
Après avoir salué dans son discours prononcé en partie en espagnol ce "moment historique", M.Kerry a déclaré que l'administration américaine était "fermement favorable" à la levée de l'embargo imposé à Cuba, en rappelant toutefois que cette décision revenait au Congrès, où les Républicains, opposés à la suppression de cette mesure, sont majoritaires.
Néanmoins, dans son article intitulé "La réalité et les rêves", l'ancien dirigeant cubain Fidel Castro a souligné que les Etats-Unis devaient dédommager Cuba pour le préjudice causé par leur politique.