A ce sujet Washington ne tient même pas compte des intérêts de ses alliés. Le fait que les sanctions antirusses nuisent à l'économie européenne est parfaitement acceptable pour les stratèges américains, indique l'auteur de l'article.
Avant les bombardements américains, la Libye était un pays prospère, poursuit Zuesse. Le revenu par habitant était élevé et les recettes étaient réparties équitablement. L'éducation et la santé étaient contrôlées par l'État et étaient accessibles à tous, mêmes aux plus démunis. Après l'ingérence américaine, la Libye est devenue le plus grave problème de l'Europe. C'est maintenant au tour de la Syrie qui, selon Washington, doit être anéantie pour vaincre la Russie.
Washington a renversé le gouvernement de Viktor Ianoukovitch en Ukraine de la même manière en 2014. Mais cela ne s'est pas produit sous la forme d'une "lutte contre le terrorisme islamique" mais dans le cadre de "manifestations démocratiques". Le gouvernement américain se cache derrière ce genre de formulations pour induire les gens en erreur et cacher leur soutien au "pouvoir extrêmement russophobe, nazi et fasciste" en Ukraine, voisine de la Russie, souligne l'auteur.