Le représentant de l'ambassade iranienne a indiqué que les parties russe et iranienne avaient de quoi discuter et que "les négociations à Moscou seront très importantes".
Le politologue iranien, Farhad Koleini, a déclaré qu'actuellement, la coopération entre l'Iran et la Russie se développe dans de nouvelles conditions après l'accord entre les deux pays sur le nucléaire iranien. Cela a fait apparaitre de nouveaux repères dans leurs relations bilatérales.
D'un côté, Moscou cherche une base d'opérations en Asie centrale et dans le Proche-Orient pour affronter l'extrémisme. D'un autre côté, il faut trouver des moyens pour résoudre la crise syrienne en coopération avec d'autres pays de la région. Il s'agit de développer des mécanismes diplomatiques pour inviter les pays hostiles au régime de Bachar el-Assad à la table des négociations.
La visite du ministre iranien à Moscou est "la démonstration à la communauté internationale que la Russie et l'Iran parlent la même langue et poursuivent les mêmes buts — garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région", a déclaré l'expert.
M. Koleini pense que lors des négociations, Téhéran et Moscou évoqueront des questions de coopération bilatérale, notamment économiques. "Je pense que des projets plurilatéraux en Crimée avec la participation iranienne pourraient être… fructueux", souligne M. Koleini, tout en ajoutant qu'une telle coopération pourrait devenir possible au Proche-Orient.