L'évènement Tel Aviv sur Seine se tiendra dans le cadre de Paris Plages, entre le pont d'Arcole et le pont Notre-Dame, il y aura des ventes de spécialités culinaires israéliennes ainsi que des animations sportives et musicales et des jeux. La mairie de Paris souhaite maintenir l'évènement tel qu'annoncé.
Un dispositif policier renforcé est prévu afin d'éviter les troubles à l'ordre public, a indiqué la préfecture de police qui a précisé que jusqu'à cinq unités de forces mobiles pourraient être engagées, complétées par des moyens spécialisés.
La tension autour de l'évènement est montée d'un cran lors des derniers jours. Europalestine et d'autres organisations ont annoncé une opération concurrente, Gaza Plage, qui aura lieu jeudi dans un lieu adjacent à celui de Tel Aviv sur Seine. L'objectif sera d'afficher son indignation face à la politique du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens.
La polémique a fait réagir les politiques. Le premier ministre français Manuel Valls a marqué son soutien à la maire de Paris Anne Hidalgo et à l'initiative de la ville.
Cependant, certains politiques de gauche ont manifesté une position radicalement différente. Deux représentants du Parti de Gauche ont qualifié l'évènement de faute dans une lettre ouverte adressée à Mme Hidalgo. Ils reprochent à la maire de Paris d'occulter la politique israélien dans les territoires palestiniens et demandent une modification du programme de Tel Aviv sur Seine ou même son annulation.
Le Parti communiste français a soutenu les personnes voulant annuler l'évènement. Le parti estime que les accusations d'antisémitisme contre les opposants à l'évènement sont inacceptables.
L'été dernier, des manifestations de soutien aux Palestiniens avaient été interdites en raison des risques de violence, et avaient dégénéré dans le quartier de Barbès à Paris et à Sarcelles, dans la banlieue parisienne. Un rassemblement non-autorisé à Sarcelles s'était transformé en émeute aux relents antisémites.