Les prix d'achat ont été revalorisés mi-juin sous l'égide du gouvernement qui actuellement dispose de moyens de pression limités: le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll cité par l'AFP a évoqué "la capacité à négocier, à discuter", souhaitant "que chacun assume ses responsabilités".
Trois semaines après le mouvement de colère des éleveurs, qui avait paralysé plusieurs routes en France, il s'agit ici du retrait des deux principaux acteurs de l'abattage de porcs ce qui pourraient rendre la situation à nouveau tendue.
Cependant, le premier ministre français Manuel Valls cité par l'AFP a, pour sa part, qualifié les conséquences de ce retrait de peu importantes.
Ces entreprises estiment que le prix convenu au sein de la filière est intenable pour les abattoirs, comparé à celui en Allemagne ou en Espagne. Pourtant, ce prix vise à permettre aux éleveurs français de travailler en couvrant les frais de production.
"Ce n'est pas un prix politique, mais un engagement qui a été pris" par les professionnels, a déclaré M.Le Foll cité par l'AFP.