Cette déclaration a été faite sur fond d'informations contradictoires concernant la participation de Mme Park aux festivités prévues à Pékin à l'occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la victoire du peuple chinois sur l’envahisseur japonais.
Pékin espère que la présidente sud-coréenne acceptera de prendre part à la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, a affirmé Jin Canrong, vice-doyen de l'Institut des relations internationales de l'Université populaire de Chine, dans une interview à l'agence Sputnik.
"Cependant, si elle refuse de se rendre à Pékin, rien de grave ne se produira. En organisant sa parade de la Victoire, la Chine veut rappeler qu'il faut construire l'avenir sans oublier le passé", a indiqué Jin Canrong.
Selon lui, "la Chine n'a pas l'intention de conserver un sentiment d’hostilité, mais cherche à montrer qu'il faut tenir compte des leçons de l'histoire pour être sûr de l'avenir".
D'après le quotidien chinois Global Times, au moins 50 dirigeants mondiaux ont été invités. Le président russe Vladimir Poutine a déjà confirmé sa participation. Pékin accueillera également le président mongol Tsakhiagiyn Elbegdorj, ainsi que les chefs des Etats membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS): le Kazakhstan, la Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.
Selon Global Times, les Etats-Unis n'ont pas encore cité la personne qui les représentera au défilé militaire du 3 septembre. Le quotidien estime que cette question est étudiée par Washington à travers le prisme de son alliance militaire avec Tokyo.
Le premier ministre japonais Shinzo Abe n'envisage pas de se rendre à Pékin.