Cette hypothèse est parfaitement crédible à la lumière de la décision, récemment adoptée par Barack Obama, de fournir un appui aérien aux combattants de l'opposition syrienne entraînés par le Pentagone.
Washington est prêt à utiliser la lutte contre le groupe Etat islamique pour atteindre son objectif de longue date: renverser Bachar el-Assad.
En 2013, suite aux informations non confirmées concernant l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales, le locataire de la Maison Blanche a évoqué la nécessité de frapper la Syrie. Barack Obama a alors demandé au Congrès l'autorisation d'employer la force armée contre un Etat souverain. De nombreux parlementaires ont cependant refusé d'accéder à sa demande.
"Ces bombardements ne sont qu'une façade qui cache les tentatives de renversement du gouvernement syrien organisées et coordonnées par les Etats-Unis", a déclaré Sara Flounders, codirectrice de l'International Action Center, à la chaîne de télévision RT.
Cette fois, le gouvernement de Barack Obama n'a demandé d'autorisation ni au Congrès ni au Conseil de sécurité de l'Onu. Une question s'impose: Washington a-t-il un fondement légal pour pratiquer une telle politique en Syrie?