Le 20 juillet, le département d'État a transféré au Congrès le texte de l'accord conclu le 14 juillet à Vienne entre l'Iran et les six médiateurs internationaux (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne) sur son programme nucléaire.
Dans un délai de 60 jours, les parlementaires ont le choix soit d'adopter une résolution d'approbation, soit d'adopter une résolution de désapprobation de l’accord. Le président Barack Obama pourra opposer son veto à la résolution de désapprobation du Congrès. Pour contourner cette prérogative présidentielle, les deux assemblées du Congrès devront approuver un nouveau texte à la majorité qualifiée des deux tiers.
Cependant le parlement iranien est aussi en train d’examiner l’accord conclu à Vienne. Si aux Etats-Unis le président Obama fait face aux républicains, le parlement iranien est dominé par les députés conservateurs qui sont opposés à l’approbation de l’accord car ils se méfient du "Grand Satan" perfide de l’ouest.