La 70e session de l'Assemblée générale de l'Onu, qui se tiendra fin septembre, sera un véritable "choc des titans", un forum sans précédent par son intensité, estime le quotidien britannique The Guardian.
Les dirigeants américain, russe, iranien, chinois et français "présenteront leur vision du paysage géopolitique au début de notre époque d'incertitude", affirme The Guardian, ajoutant que ce facteur apportera à l'Assemblée générale une sorte de "feu d'artifice rhétorique".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a antérieurement déclaré que la possibilité de participation de Vladimir Poutine à l'Assemblée générale de l'Onu était en cours d'étude.
D'après le journal, Vladimir Poutine sera sûrement critiqué par de nombreux membres de l'Onu sur le rattachement de la Crimée à la Russie et sur le conflit dans l'est de l'Ukraine.
La situation de Barack Obama n'est pas non plus à envier, estime Richard Gowan, expert du centre d’analyses Conseil européen des affaires étrangères (ECFR).
Le département d'Etat américain cherchera à coordonner la préparation de l'Assemblée générale avec Moscou et Pékin, tandis que la CIA tentera d'obtenir les brouillons des discours des dirigeants russe et chinois, conclut l'analyste britannique.