Selon M. Drweski, la tenue envisagée d'un référendum d'initiative populaire est une bonne idée. Il a également évoqué la situation en Grèce pour comprendre les origines de cette initiative.
"Evidemment, à un moment où l'Union européenne exige des pays comme la Grèce des sacrifices surhumains et inhumains, elle conclut avec l'Etat ukrainien des accords qui sont très coûteux pour les populations de l'Europe et auxquelles on n'a pas demandé leur avis", a indiqué M. Drweski.
L'expert a salué l'expression de l'opinion publique par voie de référendum. Pourtant, selon lui, il est peu probable que les résultats du référendum néerlandais, s'il a lieu, soient pris en compte par les autorités européennes.
M. Drweski estime que le rôle de la démocratie directe dans l'Europe actuelle est très limité. D'après lui, dans la plupart des pays européens l'idée de créer des referendums d'initiative populaire qui ne seraient pas lancés par les cercles dirigeants n'existe pas.
"La question d'une démocratie de base, si on peut le dire, est d'actualité en Europe comme un sujet à débattre", a ajouté l'expert.