"Cette viande, qui ne peut plus être exportée vers la Russie, se retrouve sur le marché européen, elle submerge le marché. Cela signifie que l'offre augmente tandis que la demande baisse", a annoncé l'experte dans une interview accordée à la radio RTBF.
Selon elle, la chute des prix "a un impact négatif" sur les éleveurs de porc belges.
Avant l'introduction de l'embargo la Belgique exportait en Russie plus de 34.000 tonnes de viande de porc par an. L'interdiction des exportations vers la Russie a privé les éleveurs belges de 4% de leurs débouchés.
En 2014 et au début de 2015, les pays de l'UE ainsi que les Etats-Unis ont adopté plusieurs trains de sanctions contre des secteurs entiers de l'économie russe sur fond de crise en Ukraine.
La Russie a riposté, en frappant d'embargo en août 2014 plusieurs denrées alimentaires, notamment les produits laitiers, la viande, et les fruits et légumes en provenance de l'UE, du Canada, d'Australie et de Norvège. Le gouvernement russe a déclaré à maintes reprises qu'il souhaitait un règlement rapide du conflit dans le Donbass et qu'il considérait les sanctions occidentales comme illégitimes et infondées.