"La RPDC (République populaire démocratique de Corée, ndlr.) n'est pas du tout intéressée par un dialogue sur son programme nucléaire (…) La dissuasion nucléaire de la RPDC n'est pas une chose avec laquelle on peut jouer à la table des négociations, car c'est le moyen essentiel pour protéger sa souveraineté et un droit vital devant la menace nucléaire et la politique hostile américaine", a déclaré Ji Jae Ryong.
En faisant référence au récent accord nucléaire signé par Téhéran, Washington et cinq autres grandes puissances, l'ambassadeur a répété que la Corée du Nord n'était pas intéressée par des discussions nucléaires de style iranien.
"Mais la situation de la RPDC est très différente de celle de l'Iran. La RPDC est un Etat doté d'armes nucléaires sur le papier et dans la réalité", a insisté M.Ji, en ajoutant que la RPDC "a un intérêt à rester un Etat doté d'armes nucléaires".
En outre, l'ambassadeur nord-coréen a également appelé la Corée du Sud et les Etats-Unis à ne pas mener d'exercices militaires conjoints sur la péninsule coréenne prévus pour les prochaines semaines.
Les pourparlers des six médiateurs internationaux ont été tenues à Pékin de 2003 à 2009 avec la participation de diplomates de haut rang russes, chinois, américains, japonais, nord-coréens et sud-coréens. Cependant, l'objectif d'arrêter le développement d'armes nucléaires de Pyongyang n'a pas été atteint.
La Corée du Nord s'est proclamée puissance nucléaire en 2005 avant de mener en 2006, en 2009 et en 2013 des essais nucléaires souterrains qui ont provoqué de vives protestations au sein de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté plusieurs résolutions instaurant des sanctions contre Pyongyang.