Les ordures à Beyrouth se sont amassées depuis le 17 juillet, suite à la fermeture de la décharge de Naamé et la fin du contrat de l'entreprise Sukleen qui gérait les poubelles. Les amas d'ordures ont engendré une odeur nauséabonde dans la ville, ainsi que des problèmes de trafic routier.
Suite à la décision des autorités libanaises d'organiser une décharge publique à Jiyeh, les camions se sont dirigés vers la ville par la route principale reliant Beyrouth et le sud du pays, mais les habitants locaux en colère ont bloqué la route à 10 kilomètres de la capitale libanaise.
Les habitants de Jiyeh et des communes avoisinantes qui ont commencé à se rassembler la nuit avant l'arrivée des camions protestent contre le projet de décharge. Dans le même temps, à Beyrouth, les habitants, craignant une crise sanitaire à cause de la chaleur, achètent des masques de protection respiratoire.
Les responsables libanais annoncent qu'ils font tout leur possible pour résoudre le problème de la gestion des ordures et pour nettoyer Beyrouth, car les poubelles menacent la vie quotidienne de la capitale.