Les forces de sécurité essaient de prendre des mesures préventives mais le nombre d'étrangers ayant traversé dans le pays en lien avec la situation en Syrie a déjà dépassé plusieurs millions de personnes, ce qui complique significativement l'identification et la recherche des terroristes potentiels. Après l'attentat à Suruc et un incident à la frontière, la Turquie a complètement perdu son "immunité" contre ceux qui, jusque là, la voyaient comme un arrière-front fiable. À l'intérieur du pays ces derniers mois s'élèvent des voix qui appellent à collaborer avec le gouvernement syrien et à commencer, par des efforts communs, la lutte contre toutes les organisations terroristes se trouvant actuellement en Syrie. Il convient de noter que la plupart de ces appels viennent des hauts commandants retraités des forces armées turques.
La communauté d'experts du pays se rejoint de plus en plus sur le fait que le problème syrien et celui de l'État islamique se transforment, pour la Turquie, d'un problème régional en problème intérieur".