"Bien sûr. Nicolas Sarkozy a même été très enthousiaste à ce sujet", confirme le membre des Républicains, comme pratiquement tous ceux qui font partie de la délégation française.
Thierry Mariani pense que si le référendum n'avait pas eu lieu en Crimée en mars 2014, la région aurait pu connaître le même sort que le Donbass aujourd'hui.
Par ailleurs, les députés français jugent inacceptable le refus de délivrer des visas Schengen aux habitants de Crimée.
L'avion de la délégation française a atterri jeudi à l'aéroport de Simféropol. Thierry Mariani a noté que les députés avaient subi des pressions en raison de ce voyage en Crimée, mais que cela ne représentait "pas un grave problème".
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a réagi de manière hostile à cette visite en Crimée et préconisé aux députés de s'abstenir de se rendre dans la péninsule.