Une délégation de dix députés se rendra, ce jeudi, en Crimée où elle visitera Yalta, Simféropol et Sébastopol et rencontrera des responsables locaux. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré considérer ce voyage comme "une manifestation d'irrévérence à l'égard de l’Etat souverain de l’Ukraine et de sa législation". Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué "qu’un tel déplacement en Crimée constitue en effet une violation du droit international".
"Nous pensons tous que la Crimée c’est la Russie. La population qui y habite est russe et orthodoxe. Nous sommes certains que le président russe a fait ce qu’il devait faire. Il a protégé les gens de la guerre civile, car si la Crimée n’avait pas été réintégrée à la Russie, une guerre civile s’y serait déclenchée avec le concours des extrémistes du gouvernement ukrainien, tels que Porochenko et autres, comme Pravy Sektor", a expliqué M. Dhuicq dans une interview accordée à Sputnik.
La Crimée est devenue une région russe après le référendum de mars 2014, quand une très large majorité des habitants de la région ont voté en faveur du rattachement. Moscou a souligné que l’organisation du référendum en Crimée correspondait à toutes les normes du droit international et à la charte de l’Onu.