"Même si le Congrès n'arrive pas à bloquer cet accord, il faut comprendre qu'il s'agit d'une entente appuyée par l'administration actuelle. L'accord risque d'être rompu le jour où le président Obama quittera son poste", a indiqué M.Rubio qui avait antérieurement annoncé son intention de briguer un mandat présidentiel.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a pour sa part espéré que le prochain chef de l'Etat "sera assez raisonnable" pour ne pas rompre les ententes sur le programme nucléaire iranien. Critiqué par les sénateurs républicains, M.Kerry a rappelé que de nombreux paramètres de l'accord répondaient aux exigences formulées par l'administration républicaine de George Bush.
L'accord conclu à Vienne le 14 juillet rend quasi impossible la fabrication d'une bombe atomique par Téhéran pendant plusieurs années et cela en échange d'une levée progressive et réversible des sanctions internationales qui étranglent son économie.