Le niveau de la mer peut monter de 6 mètres sur le long terme en raison du réchauffement climatique ce qui présente un danger pour de nombreuses villes dont Londres et Pékin, a annoncé le magazine Science.
Les scientifiques appellent à renoncer à utiliser des combustibles fossiles pour produire de l'énergie et à imposer les pays qui polluent l'atmosphère. Mais ces appels restent sans réponse.
Le pape François s'est aussi engagé dans ce sens dans son encyclique sur l'écologie publiée le 18 juin dernier. "Les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ou dérision. Nous pourrions laisser trop de décombres, de déserts et de saletés aux prochaines générations. Le rythme de consommation, de gaspillage et de détérioration de l'environnement a dépassé les possibilités de la planète, à tel point que le mode de vie actuel, parce qu'il est insoutenable, peut seulement conduire à des catastrophes", a-t-il indiqué.
La canicule a frappé tous les continents du monde, mais surtout le Pakistan où les températures avaient atteint 49°C, faisant plus de 1.150 morts. En Inde voisine, il y a eu 470 morts lors de la première vague de chaleur en mai où les températures avaient atteint 47ºC.
Selon les experts, c'est une nouvelle preuve qu'il est temps de considérer le réchauffement climatique comme une menace grave pour la santé et pour la vie.
Mais qui doit payer pour multiplier les sources d'énergie renouvelables et autres mesures écologiques? On espère avoir une réponse lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC) qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains. La conférence, qui est à la fois la 21e conférence des parties (COP-21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et la 11e conférence des parties au protocole de Kyoto (CRP-11), doit déboucher sur l'adoption d'un nouveau plan d'action écologique à l'échelle mondiale.