Plus tôt dans la journée, un tribunal de la ville de Suruc a interdit la diffusion de vidéos et d'images photos prises sur les lieux de l'attentat terroriste qui avait fait 32 morts lundi 20 juillet. Des centaines de pages des sites et des réseaux sociaux affichant les images interdites ont été bloquées.
Selon le journal local Milliyet, le blocage de Twitter en Turquie pourrait être lié soit à l'interdiction de publier des informations sur l'attentat, soit à des problèmes techniques. Les autorités turques n'ont pour le moment émis aucun commentaire sur ce sujet.
L'EI a par la suite revendiqué l'attaque. Suite à l'attentat, des milliers de personnes ont pris part à une manifestation dans le centre d'Istanbul pour dénoncer la politique du gouvernement turc, qui, selon eux, encourage le terrorisme.