"Nous sommes prêts à aller jusqu'à la déclaration unilatérale de sécession dans le cas où Madrid bloque politiquement ou juridiquement le gouvernement autonome de la Catalogne ou son parlement", a proclamé le représentant des indépendantistes catalans, Raul Romeva.
L'ancien footballeur et entraîneur espagnol, Pep Guardiola, a pour sa part annoncé qu'il soutiendrait les partis politiques qui sont disposés à lutter pour l'indépendance de la région. Son nom est actuellement sur la liste électorale du parti Convergence démocratique de Catalogne. Les membres de ce parti envisagent de se servir de la célébrité de M. Guardiola pour promouvoir l'idée d'indépendance de la Catalogne.
"Cette possibilité existe dans la Constitution et par conséquent, c'est l'une des alternatives auxquelles on peut avoir recours. Nous n'avons jamais dû en arriver là et j'espère que cela va continuer ainsi", a déclaré le ministre de la Justice, Rafael Catalá, dans un entretien au quotidien conservateur ABC.
"Il n'y aura pas d'indépendance de la Catalogne", a pour sa part martelé le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy.
La semaine dernière, les partis et organisations indépendantistes catalans ont annoncé qu'ils formeraient une nouvelle alliance en vue des élections régionales de cet automne. La liste sera menée par la Convergence démocratique de Catalogne (CDC) du président de la région Artur Mas et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) dirigé par Oriol Junqueras, ainsi que l'Assemblée nationale catalane et Omnium Cultural.
Le premier ministre espagnol a réagi en disant que "Les élections du 27 septembre ne seront qu'autonomes, la Catalogne ne sera jamais indépendante, les Catalans ne devront pas choisir entre être Catalan, Espagnol ou Européen".