USA: la popularité du candidat républicain Donald Trump monte en flèche

© REUTERS / Dominick Reuter/FilesRepublican presidential candidate Donald Trump gestures and declares "You're fired!" at a campaign rally in Manchester, New Hampshire, in this file photo taken June 17, 2015.
Republican presidential candidate Donald Trump gestures and declares You're fired! at a campaign rally in Manchester, New Hampshire, in this file photo taken June 17, 2015. - Sputnik Afrique
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Un sondage mené mardi 14 juillet par l'université Suffolk de Boston auprès des électeurs républicains potentiels a révélé que le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump avait dépassé son confrère républicain et favori Jeb Bush, écrit lundi le site BBC.

Crédité de seulement 2% des intentions de vote en juin, Trump est aujourd'hui en tête avec 17% et une avance de 3% sur Jeb Bush. Le gouverneur du Wisconsin Scott Walker est troisième (8%) suivi du sénateur Ted Cruz avec 6% et le sénateur d'origine cubaine Marco Rubio avec 5%. Au total, 15 républicains sont en lice aujourd'hui.

Les résultats de ce sondage sont une surprise parce que de nombreux médias, aussi bien de gauche que de droite, prenaient Trump pour un candidat peu sérieux.

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La chaîne Fox News a publié son propre sondage jeudi, plaçant lui aussi Trump en première place avec 18% des intentions de vote, suivi de Walker avec 15% et Bush avec 14%. Aucun autre candidat républicain n'a obtenu 10% ou plus.

Tandis que Bush est soutenu par une partie des républicains plus instruits et modérés, Trump attire davantage les travailleurs, les personnes âgées et les électeurs sans diplôme universitaire, lassés du politiquement correct et ravis par sa franchise.

L'ascension du milliardaire a commencé après sa scandaleuse attaque contre les immigrés clandestins, après quoi tous les chiens ont été lâchés contre lui, et le trafiquant de drogue Joaquin Guzman, surnommé "El Chapo", qui s'était enfui d'une prison mexicaine par un tunnel, a menacé de lui régler son compte. Après cela, Trump a dû renforcer sa sécurité.

En annonçant sa candidature en juin, Trump avait déclaré: "Quand le Mexique nous envoie ses citoyens, il n'envoie pas les meilleurs. Il envoie ceux qui ont beaucoup de problèmes et ils apportent ces problèmes chez nous — les drogues, les crimes. Ce sont des violeurs. Mais certains d'entre eux doivent être des gens bien, je suppose", a fini par concéder Trump. Mais cela ne changeait déjà plus rien.

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Les attaques de Trump contre le Mexique et les clandestins datent de plus d'un mois, mais les Américains, qui vivent généralement d'informations immédiates, continuent de débattre sur ses invectives contre le voisin du sud, et les sondages montrent que 44% des électeurs sont globalement d'accord avec lui.

53% estiment qu'il a tort. Parmi les républicains qui s'apprêtent à participer aux primaires, 68% sont d'accord avec Trump.

Les politologues prédisent que les électeurs républicains seront tôt ou tard déçus par le milliardaire, et que ce dernier déciderait alors de se présenter pour un troisième parti créé à la va-vite ou en tant que candidat indépendant.

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