Une plaque soufflée par l'explosion d'une bombe nucléaire américaine serait le premier satellite artificiel de la Terre en août 1957, a annoncé l'édition britannique Daily Mail se référant à l'astrophysicien américain Robert Brownlee, 91 ans.
Selon M.Brownlee, la plaque recouvrait un puits de 152 m de profondeur creusé dans le désert du Nevada pour les premiers essais nucléaires souterrains américains.
L'explosion aurait propulsé la plaque dans les couches supérieures de l'atmosphère. Selon le chercheur, la vitesse de la plaque était de 60 kilomètres par seconde, soit largement supérieure à la première vitesse cosmique.
La plaque devenue le premier satellite artificiel de la Terre aurait sûrement brûlé dans l'atmosphère, d'après M.Brownlee qui était chargé par le laboratoire de Los Alamos de trouver un moyen d'effectuer des tests nucléaires souterrains afin d'éviter la propagation de poussière radioactive dans l'atmosphère.
"Quand j'ai visité le cosmodrome russe de Baïkonour quelques années plus tard, les Russes ont déclaré avoir été les premiers à lancer un engin dans l'espace. J'avais envie de leur répliquer que ce n'était peut-être pas vrai", a indiqué M.Brownlee.
L'engin soviétique Sputnik-1, mis en orbite en octobre 1957, est officiellement considéré comme le premier satellite artificiel de la Terre. Les Américains ont mis en orbite leur Explorer 1 quatre mois plus tard.