Les adversaires de l'actuel gouvernement grec cherchent à dénaturer l'essence du référendum du 5 juillet en substituant à la question de l'attitude envers l'ultimatum des créanciers la question de la présence de la Grèce dans l'UE, estime Christoforos Vernardakis, secrétaire général chargé de coordonner le travail du gouvernement.
Selon lui, Athènes veut instaurer une politique propice à la fois au développement et à la prospérité sociale du peuple.
"Le référendum portera justement sur cette politique et non sur la question de savoir s'il faut dire oui ou non à l'Europe", affirme le responsable politique grec.
"La Grèce doit être un facteur de stabilité dans toute la région, un facteur de démocratie et de paix. Elle doit entretenir avec tous les peuples des relations fondées sur l'égalité. Les Grecs sont invités à dire ce qu'ils préfèrent: l'indépendance et la possibilité pour le gouvernement et l'Etat de définir librement leur politique ou un asservissement avec des conséquences catastrophiques", a conclu Christoforos Vernardakis.