La Grèce n'obtiendra plus de prêts tant que le pays ne mettra pas en œuvre les réformes promises à l'UE, a déclaré jeudi soir la chancelière allemande Angela Merkel à l'issue d'une réunion à Bruxelles.
Lors de cette réunion, le premier ministre grec Alexis Tsipras a cherché à convaincre François Hollande, Angela Merkel et les représentants des institutions européennes d’octroyer un soutien financier immédiat à son pays. Toutefois, les partenaires européens ont reproché au premier ministre grec de ne pas tenir ses engagements en matière de réformes.
La Grèce doit rembourser ce vendredi 336 millions d’euros au FMI et de prochaines échéances lourdes sont prévues dans la deuxième semaine d’avril.
De son côté, le président français a souligné que les réformes devaient être "accélérées et les informations réclamées au gouvernement grec délivrées pour que les prêts puissent être débloqués".
"Il est clair que la Grèce n’est pas contrainte d’appliquer les mesures d’austérité acceptées par le précédent gouvernement en contrepartie du plan d’aide" a-t-il souligné.