Selon lui, l'exécutif communautaire ne cherche pas à maintenir la Grèce dans la zone euro à tout prix. Le pays en restera membre si Athènes remplit les exigences et les normes régissant l'union monétaire. M. Moscovici a dans le même temps souligné qu'un éclatement de la zone euro porterait atteinte à tous ses membres, en premier lieu à l'Allemagne.
L'indice "Euro Break-Up" (EBI) calculé par l'institut allemand Sentix au moyen d'un sondage parmi les investisseurs, a atteint son niveau maximal depuis mars 2013: 38% des investisseurs interrogés en février dernier anticipaient un éclatement de l'union monétaire européenne.
La Banque centrale européenne (BCE) a pour sa part déclaré qu'elle ne participerait ni à l'annulation ni à la restructuration de la dette grecque. Cette position est partagée par la chancelière fédérale Angela Merkel. Selon un sondage, 48% des Allemands se sont déclarés favorables à la perspective de voir la Grèce quitter la zone euro.
Le montant total de la dette grecque s'élève à 320 milliards d'euros.