Les secouristes sont toujours en train de combattre les flammes. Selon des informations officielles, les pompiers sont parvenus à localiser l'incendie qui ne touche actuellement que les tourbières.
Le chercheur britannique Christopher Busby a évoqué les possibles conséquences de ce problème dans une interview accordée à la chaîne télévisée RT:
"On a annoncé une hausse de la concentration de césium 137 dans l'air. Les autorités ont au moins prévenu la population de ce problème au lieu de chercher à le dissimuler. Mais la question ne consiste pas simplement à mesurer la concentration en césium, ce qui est très facile. Il faut également déterminer la teneur des autres éléments qui présentent une menace bien plus importante, dont le strontium, l'uranium et le plutonium", a expliqué l'interlocuteur de la chaîne.
Les autorités ukrainiennes indiquent que la situation est sous contrôle et le niveau de rayonnement de fond est dans la norme. Les feux ne touchent pas les dépôts de déchets radioactifs et les forêts.
Il s'agit du deuxième incendie qui se déclare dans la région ces derniers mois. Fin avril, des feux de forêt ont couvert plus de 300 hectares non loin de la centrale de Tchernobyl, théâtre d’un accident nucléaire en 1986.