D’après le représentant du ministère des Affaires étrangères Vesa Häkkinen, la Finlande a décidé de ne pas donner la permission à M. Narychkine d’entrer dans le pays pour participer aux parlements des États membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Outre le président de la Douma, six personnes de la délégation russe se sont retrouvées dans la liste des sanctionnés. Avant de prendre cette décision le ministère a consulté d’autres pays européens, les instances de l’UE et de l'OSCE.
Pour les parlements de l'OSCE la Russie a préparé deux résolutions à ratifier: “L'inadmissibilité de l'utilisation de sanctions contre les parlementaires des Etats participants de l'OSCE”, dont le principal contributeur est M. Naryshkin, et “La nécessité pour les Etats participants de l’OSCE d’élaborer et de mettre en œuvre des mesures conjointes afin d’interdire les manifestations de néonazisme”, élaborée par Nikolay Kovalev.
Le 30 juin, lors d'une rencontre avec les parlementaires finlandais, Sergueï Narychkine a déclaré que les restrictions du déplacement des députés sont en contradiction à l’idée du parlementarisme et de la démocratie.
Plusieurs parlementaires russes sont actuellement nommément sanctionnés par l’UE. La Russie a exprimé à plusieurs reprises son désaccord avec cette décision. Le 5 mars 2015, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a déclaré que la Russie considère les sanctions “comme absolument illégitimes, inappropriées et néfastes pour l'économie aussi bien de la Russie que des pays de l'UE. Ces sanctions sont très nuisibles pour l'activité commerciale et économique des compagnies européennes”.