Comparé à la totalité de la dette grecque qui se compte en milliards d’euros, la somme du paiement n'est que symbolique. Pourtant, s’il n'avait pas été versé, le FESF aurait annoncé le défaut grec aujourd'hui, souligne le Handelsblatt. Selon les experts, ce geste signifie que le gouvernement grec ne souhaite pas l'escalade du conflit avec les créanciers internationaux.
Malgré cela, le 30 juin, la Grèce est obligée de rendre au Fonds monétaire international (FMI) 1,6 milliard d'euros.
Selon le ministère grec des finances, au total, la dette grecque atteignait 312,7 milliards d'euros à la fin du premier trimestre 2015, dont 39,9 milliards d'euros, soit 12,8%, est de la dette à court terme (jusqu'à un an), 34,1 milliards d'euros, soit 10,9%, – à moyen terme (de 1 à 5 ans) et 238,7 milliards d'euros, soit 76,3%, à long terme (au-delà de 5 ans).
Le plus gros détenteur de dette grecque est le FESF qui en possède 184 milliards d'euros. Viennent ensuite des gouvernements des pays de la zone euro, notamment l'Allemagne, la France, l'Estonie et la Slovaquie.
En outre, la Banque centrale européenne (BCE), détient 27 milliards d'euros de dette grecque et le FMI 21 milliards d'euros.