La France n'a rien à craindre en cas de sortie de la Grèce de la zone euro, a déclaré François Hollande lundi à l'issue d'un conseil des ministres restreint sur la Grèce qu'il avait réuni dans la matinée à l'Elysée.
"Il y a quatre ans, c'était la crise grecque et c'était la peur qu'il y ait un désordre considérable. (…).
L'économie française, elle, depuis quatre ans, n'est pas dans la même situation (…). Aujourd'hui, l'économie française est robuste, bien plus robuste qu'il y a quatre ans et elle n'a rien à craindre de ce qui pourrait se produire", a-t-il annoncé sur le perron de l'Élysée.
"Je souhaite que la négociation avec la Grèce reprenne, un accord reste possible. La France est toujours disponible pour le dialogue", a souligné M.Hollande.
L'enjeu principal reste de savoir si la Grèce acceptera les conditions des créanciers ou si elle décidera de quitter la zone euro. La décision sera prise suite au référendum qui se tiendra dimanche prochain à l'initiative du gouvernement grec.
"C'est le choix souverain de la Grèce, c'est la démocratie", a dit le président français sur la situation autour du référendum qu'il considère légitime.
Pourtant, il semblerait que les paroles du chef d'Etat n'aient pas apaisé la situation à la bourse de Paris, qui a perdu plus de quatre pourcents ce lundi matin. Des experts envisagent l'aggravation de la situation, le 5 juillet, quand les résultats du référendum seront rendus publics.