La science sait depuis longtemps que la masse du noyau de la Terre est trop faible pour qu'il ne soit composé que d'éléments lourds (fer et nickel) — c'est pourquoi les scientifiques ont émis l'hypothèse d'une présence de soufre, de silicium, d'hydrogène et d'oxygène. Cependant, le noyau se trouve à 2 900 km de la surface terrestre et il est impossible de confirmer directement ces théories.
Mais une catastrophe de l'ancienne histoire de la planète est venue en aide aux chercheurs: la percussion d'un corps céleste géant qui avait provoqué le détachement de la Terre de la future Lune. Selon ces scientifiques, le choc aurait fait fondre le manteau de la planète et ainsi formé le liquide riche en soufre qui s'est par la suite plongé dans le noyau.
Comme la révélé la spectroscopie de masse, les échantillons de cuivre prélevés sur le manteau pèsent en moyenne 0,025% de plus que la météorite. Il y a donc moins d'isotopes de cuivre légers dans le manteau que prévu — visiblement le cuivre et le soufre en grande quantité sont descendus vers la limite du noyau, puis se sont mélangés avec les hautes couches du noyau de la Terre.
"Nous avons vu comme la vie suivait l'art. Pendant des millénaires les légendes contaient comment le monde souterrain brûlait de feu et de soufre. Aujourd'hui, nous avons au moins prouvé l'abondance de soufre", note le directeur de recherche Paul Savage.
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