Les géants pétroliers s'arrachent le marché iranien

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On ignore encore si un accord international sera signé avec l'Iran sur son industrie nucléaire, mais les plus grandes compagnies énergétiques occidentales négocient déjà des contrats avec Téhéran, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

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Les directeurs de la compagnie anglo-néerlandaise Shell et de l'italienne Eni se sont déjà entretenus avec les autorités iraniennes. Le ministre iranien du Pétrole a déclaré qu'il saluerait également l'arrivée de compagnies américaines, à condition que les sanctions économiques des USA contre l'Iran soient levées. Les partenaires étrangers se voient aujourd'hui proposer des transactions plus avantageuses qu'auparavant. Les dissidents iraniens avertissent pourtant que les espoirs de Washington que Téhéran renonce au soutien des mouvements extrémistes sont illusoires.

Les géants énergétiques mondiaux ne le cachent plus: Shell et Eni ont reconnu que leurs dirigeants s'étaient entretenus avec les autorités iraniennes sur des investissements dans l'industrie énergétique du pays. Comme le rapporte Daily Telegraph, le directeur exécutif de Shell Ben van Beurden a déclaré que sa compagnie était prête à rembourser à l'Iran sa dette de 2 milliards de dollars pour le pétrole iranien acheté, qui n'avait pas été honorée après l'adoption des sanctions économiques.

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La signature de l'accord nucléaire entre l'Iran et les six médiateurs internationaux (Russie, USA, Royaume-Uni, Chine, France, Allemagne) est prévue le 30 juin mais on ignore encore si elle aura lieu, parce que les récentes déclarations de Paris et du guide suprême iranien Ali Khamenei indiquent que des divergences considérables demeurent entre les parties.

En dépit de la crise politique, les compagnies pétrolières internationales ne peuvent pas ignorer les plus grands bassins pétroliers du monde. Dans les années 1970, l'Iran produisait entre 5 et 6 millions de barils par jour. Mais des milliards d'investissements étrangers sont aujourd'hui nécessaires pour revenir à ces niveaux.

Dans l'espoir d'attirer les compagnies étrangères, l'Iran élabore de nouveaux contrats à des conditions plus avantageuses. Désormais, les partenaires étrangers pourront créer des coentreprises au lieu d'être simplement prestataires. Sachant que les contrats pourraient être signés à long terme, jusqu'à 30 ans.

 

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