Les géants énergétiques mondiaux ne le cachent plus: Shell et Eni ont reconnu que leurs dirigeants s'étaient entretenus avec les autorités iraniennes sur des investissements dans l'industrie énergétique du pays. Comme le rapporte Daily Telegraph, le directeur exécutif de Shell Ben van Beurden a déclaré que sa compagnie était prête à rembourser à l'Iran sa dette de 2 milliards de dollars pour le pétrole iranien acheté, qui n'avait pas été honorée après l'adoption des sanctions économiques.
En dépit de la crise politique, les compagnies pétrolières internationales ne peuvent pas ignorer les plus grands bassins pétroliers du monde. Dans les années 1970, l'Iran produisait entre 5 et 6 millions de barils par jour. Mais des milliards d'investissements étrangers sont aujourd'hui nécessaires pour revenir à ces niveaux.
Dans l'espoir d'attirer les compagnies étrangères, l'Iran élabore de nouveaux contrats à des conditions plus avantageuses. Désormais, les partenaires étrangers pourront créer des coentreprises au lieu d'être simplement prestataires. Sachant que les contrats pourraient être signés à long terme, jusqu'à 30 ans.