L'accord stipule que les dirigeants de l'UE "donnent leur accord à la relocalisation sur deux ans de 40.000 personnes arrivées en Italie et en Grèce et ayant besoin d'une protection provisoire, et à la réinstallation de 20.000 réfugiés" réfugiées hors des frontières de l'UE.
Selon le projet, tous les pays membres de l'UE participeront à la relocalisation des migrants. Pourtant, les détails de sa réalisation seront définis plus tard.
Pour le moment, l'idée des quotas obligatoires pour chaque pays membre de l'UE n'a pas trouvé de soutien.
"Aujourd'hui nous n'avons pas de consensus sur des quotas obligatoires pour les migrants. Mais en même temps, un dispositif volontaire ne peut pas être une excuse pour ne rien faire", a fait remarquer le président du Conseil européen.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s'est dit satisfait du résultat des négociations, tout en regrettant un plan à "l'ambition modeste".
"Je préfère le système obligatoire, mais si le résultat est le même, pourquoi faire la guerre à ceux qui, en alléguant le droit national, estiment qu'il n'y a pas besoin d'un système contraignant", a pourtant ajouté lors de la conférence de presse M. Juncker, dont les propos ont été retraduits du russe.
Le premier ministre italien Matteo Renzi a pour sa part critiqué la décision de l'UE. Selon lui, le plan aurait pu être beaucoup plus ambitieux. Néanmoins, c'est un premier pas vers une politique d'immigration européenne unifiée, a-t-il avoué.
La situation autour des migrants clandestins en Europe reste tendue. Selon les statistiques de l'ONU, près de 63.000 réfugiés ont rejoint le territoire européen via la Grèce, tandis que 62.000 migrants en ont fait de même via l'Italie.
En mai, le président de la Commission européenne a proposé d'introduire des quotas de répartition des migrants entre les pays membres compte tenu de la population, du taux de chômage et d'autres facteurs.