Crise grecque: nouvel échec dans les négociations entre Athènes et la Troïka

© AFP 2024 ARIS MESSINISNew Greek Finance Minister Yanis Varoufakis attends a handover ceremony in Athens on January 28, 2015
New Greek Finance Minister Yanis Varoufakis attends a handover ceremony in Athens on January 28, 2015 - Sputnik Afrique
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La Grèce a une fois de plus échoué à trouver un accord avec le FMI, la BCE et la Commission européenne pour obtenir de l'argent en échange de promesses de réformes.

La quatrième réunion en une semaine de l'Eurogroupe n'a abouti à aucun résultat. Après trois heures de discussion, les ministres des Finances de la zone euro ont à nouveau échoué à trouver un accord pour reprendre le renflouement de la Grèce.

"C'est fini pour aujourd'hui. Les institutions et la Grèce continuent à travailler. L'Eurogroupe se réunira plus tard, mais pas aujourd'hui", selon le tweet du ministre finlandais des Finances, Alexander Stubb. D'après des sources proches du dossier, la prochaine réunion pourrait avoir lieu dès samedi.

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Parlement européen: bon espoir d'un accord avec la Grèce
Le ministre grec Yanis Varoufakis a expliqué que les 19 ministres réunis avaient critiqué à la fois les propositions des institutions et celles de la Grèce. Son confrère allemand Wolfgang Schäuble, pour sa part, a estimé que la Grèce et ses créanciers étaient "encore plus éloignés" qu'avant, en dépit des discussions marathon entre les deux parties depuis mercredi.

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Crise grecque: Athènes rejette une contre-proposition des créanciers
Le premier ministre grec Alexis Tsipras reste néanmoins toujours optimiste pour l'avenir. "L'histoire européenne est pleine de désaccords, négociations et compromis (…) je suis confiant que nous allons atteindre un compromis qui aidera la zone euro et la Grèce à dépasser la crise", selon ses paroles diffusées par l'AFP.

Hier, le gouvernement grec a rejeté une contre-proposition des créanciers. Athènes a estimé que la proposition visant le secteur public grec était inacceptable. Cette dernière concernait l'annulation des privilèges des habitants des îles et la suppression des allègements fiscaux pour l'agriculture.

Rappelons que pour éviter le défaut de paiement, la Grèce avait reçu des prêts internationaux en 2010 et 2012. Les prévisions des créanciers selon lesquelles la politique d'austérité aiderait le pays à rembourser sa dette de 240 milliards d'euros, ne se sont pas confirmées. Il ne reste que cinq jours avant un possible défaut de paiement du pays.

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