Le gouvernement grec a rejeté une contre-proposition des créanciers, selon l'agence d'information du parti au pouvoir Syriza. Athènes estime que la proposition visant le secteur public grec, est inacceptable. Cette dernière concerne l'annulation des privilèges des habitants des îles et la suppression des allègements fiscaux pour l'agriculture.
Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est entretenu, dans l'après-midi, sur ce sujet avec Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, et Christine Lagarde, directrice du Fond monétaire international.
Rappelons que pour éviter le défaut de paiement, la Grèce avait reçu des prêts internationaux en 2010 et 2012. Les prévisions des créanciers selon lesquelles la politique d'austérité aiderait le pays à rembourser sa dette de 240 milliards d'euros, ne se sont pas confirmées.