Crise grecque: les créanciers rejettent les propositions d'Athènes

© AFP 2024Le premier ministre grec Alexis Tsipras accompagné par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le 22 juin 2015
Le premier ministre grec Alexis Tsipras accompagné par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le 22 juin 2015 - Sputnik Afrique
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Le FMI n'a pas accepté les mesures clés proposées par Alexis Tsipras, tandis que Berlin ne soutiendra pas un accord avec la Grèce sans l'approbation du FMI.

Le premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé ce matin à son gouvernement que "certaines institutions (créanciers) n'acceptent pas les mesures compensatoires", proposées par Athènes, selon une source gouvernementale grecque. D'après cette source, le chef du gouvernement grec visait en particulier dans son discours le Fonds monétaire international. M. Tsipras a affirmé qu'"un refus de mesures compensatoires, ça n'a jamais eu lieu. Ni en Irlande ni au Portugal, nulle part!", selon un communiqué de ses services.

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Lundi, M. Tsipras a présenté de nouvelles propositions concernant la hausse des impôts en Grèce. Mercredi, le premier ministre grecque se rend de nouveau à Bruxelles pour discuter de ces mesures avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, et Christine Lagarde, la directrice du Fond monétaire international.

Selon les experts, il existe toujours une possibilité que la Grèce et l'Eurogroupe arrivent à un accord ce mercredi. En même temps, le FMI n'accepte pas les mesures proposées par M. Tsipras, et Berlin proclame qu'il ne soutiendra pas un accord avec la Grèce sans l'approbation du FMI.

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Grèce: une réunion de l'Eurogroupe s'achève sans accord ni décision
Berlin insiste sur le fait que la Grèce doit appliquer les réformes proposées par M. Tsipras le plus vite possible, avant même que les prêts internationaux ne soient versés au pays. Si on arrive à un accord à Bruxelles ce mercredi, les mesures de M. Tsipras doivent passer par le parlement grec lundi prochain. Dans ce cas, le premier ministre grec risque de se heurter à l'opposition de son parti Syriza qui se prononce contre la politique d'austérité, et d'être forcé à s'adresser aux autres partis grecs pour voir ses mesures soutenues.

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