"Nous avons budgété 35 milliards d'euros pour le programme grec d'ici 2020. Ces fonds serviront non seulement à la consolidation budgétaire mais aussi à soutenir l'économie réelle", a-t-il précisé, en ajoutant que la Commission européenne aspirait aussi bien à la création d'emplois en Grèce qu'à la confiance de la population en son avenir.
Le président de la Commission européenne semble persuadé qu'un accord sera conclu cette semaine avec la Grèce.
"Je suis convaincu que nous allons trouver un accord parce que nous devons trouver un accord. Comme on dit sur les terrains de football, on ne peut pas jouer les prolongations", a déclaré Jean-Claude Juncker.
D'après lui, un milliard d'euros pourrait être affecté vers le second semestre de l'année courante. Néanmoins, M. Juncker n'a pas précisé comment sera financé le programme.
"Les bases d’un accord sont aujourd’hui réunies, nous sommes dans une phase où il ne faut plus différer la conclusion", a déclaré le président français, François Hollande, à l’issue du sommet.
Cependant, l’optimisme ambiant de la journée ne s'est pas encore propagé chez tout le monde, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble se montrant plutôt négatif à l'égard de cette décision, confiant qu'il n'a pas vu de propositions réellement nouvelles de la part des Grecs.