Les Etats-Unis et les pays membres de l'Otan ne peuvent accomplir des progrès dans la résolution des questions internationales qu'en coopération avec la Russie, a rapporté le secrétaire américain de la Défense, Ashton Carter.
Selon le chef du Pentagone, l'Occident est prêt à coopérer avec la Russie quand celle-ci le " voudra" et sera prête à exercer son influence dans plusieurs domaines où ses intérêts "coïncidents avec ceux de la communauté internationale".
"Cela concerne les pourparlers entre l'Iran et les grandes puissances du groupe 5+1, la non-prolifération d'armes nucléaires, la lutte contre le terrorisme, notamment contre les groupes islamistes du type Daech", a ajouté M. Carter.
Le secrétaire américain de la Défense a souligné que l'Otan ne veut pas d'une guerre avec Moscou, ni chaude, ni froide, et ne souhaite pas faire de la Russie son ennemi. Néanmoins, l'Otan va résister aux tentatives de la Russie visant à "restaurer sa zone d'influence dans l'espace post-soviétique".
Cette semaine, les ministres de la Défense des pays membres de l'Otan se réunissent à Bruxelles afin d'examiner un document secret élaboré par le commandement de l'alliance militaire. L'objectif est de faire une analyse détaillée des capacités réelles du potentiel nucléaire de Moscou.