Une solution apportée au problème nucléaire iranien et une levée des sanctions visant ce pays permettraient à Moscou d'élargir sa coopération avec Téhéran dans le domaine du nucléaire civil, estime Sergueï Kirienko, directeur du consortium russe d'énergie atomique Rosatom.
Il a rappelé que la Russie faisait partie du groupe international chargé de trouver une solution au problème nucléaire iranien.
"Chez nous, ce n'est pas Rosatom qui effectue ce travail, mais le ministère des Affaires étrangères. Quant aux experts du consortium, ils apportent un soutien technique aux diplomates", a précisé M. Kirienko.
L'Iran et les six médiateurs internationaux sur son programme nucléaire (Russie, Etats-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne et Allemagne) tentent de conclure d'ici le 30 juin un accord définitif garantissant le caractère exclusivement pacifique de ce programme. La signature de ce document est une condition sine qua non de la levée des sanctions décrétées à l'encontre de Téhéran. Ceci étant, l'AIEA sera chargée de contrôler le respect de l'accord par l'Iran.