Les chercheurs planchaient depuis les années 1960 sur l'hypothèse et ont prouvé qu'au moins 600 000 millions de tonnes d'eau se trouvaient sur l'un des pôles de la Lune, dont la majeure partie sous forme de glace, dans les cratères ou à grande profondeur.
Au cours de la première année du déluge global, l'océan mondial augmenterait de 20 mètres. Amsterdam serait la première à se retrouver dans les profondeurs océaniques, après quoi Copenhague, Londres, Singapour, les Maldives, Tokyo et leurs 37 millions d'habitants connaîtraient le même sort.
Les chercheurs ont calculé que l'océan inonderait la Pologne, qu'un an après le début des pluies disparaîtrait Szczecin, Poznan après quatre ans, Varsovie en cinq ans, Cracovie dans douze.
Les Polonais seraient contraints de s'installer dans les montagnes, la station de ski de Zakopane se transformerait en littoral dans 43 ans et le plus haut point de la Pologne disparaîtrait dans 125 ans.
À en juger par la carte dressée par les chercheurs polonais, la région de Kaliningrad serait inondée par la pluie spatiale dès les premiers mois du déluge. La dernière grande ville européenne à se retrouver immergée serait Madrid dans 33 ans, puis dans 112 ans Mexico- l'une des métropoles les plus peuplées de la planète. Et la dernière grande ville du monde — La Pas, capitale de la Bolivie — disparaîtrait de la surface de la planète dans 182 ans.
Dans 320 ans le niveau d'eau recouvrirait l'Everest.
Les chercheurs polonais annoncent qu'au final toute la Terre serait recouverte par l'océan et les paysages seraient magnifiques, mais que les hommes ne pourraient en profiter que s'ils parvenaient à construire une ville flottante, comme dans le film Waterworld.
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