Dilma Rousseff souhaite mettre fin à la politique du Big Stick en Amérique du Sud

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Un expert brésilien, João Cláudio Pitillo, estime que la pression de la part des Etats-Unis sur le continent est très élevée.

Dilma Rousseff, présidente du Brésil, a déclaré que son pays n'aspire pas à devenir un leader régional reprenant la doctrine du Big Stick à la veille du sommet UE-CELAC qui a lieu à Bruxelles les 10 et 11 juin, rapportent les médias.

En faisant allusion à une doctrine américaine qui a pour but de protéger les intérêts économiques des Etats-Unis en Amérique latine, Mme Rousseff a souhaité faire savoir que le Brésil ne comptait pas répéter les erreurs des Américains, et surtout, n'interviendra pas dans les affaires internes des pays voisins.

"Cette déclaration de la présidente Dilma Rousseff est toute à fait opportune. La pression de la part des Etats-Unis est très élevée, elle s’exerce en particulier sur le Venezuela", a estimé le professeur et l'historien João Cláudio Pitillo, dans une interview exclusive accordée à Sputnik Brasil.

Selon l'expert, "Les Etats-Unis ont transformé la Colombie en protectorat. Ils ont placé sept bases militaires en Colombie sous prétexte de lutter contre la drogue. Mais en réalité, on sait qu'ils font des opérations contre des insurgés, et ceci va à l’encontre de la libre disposition des peuples, c’est une affaire interne de la Colombie".

Le sommet réunit les dirigeants des États européens, des États latino-américains et des Caraïbes pour accroitre les relations entre les deux régions.

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