"Les quatre versements au FMI en juin représentent 1,6 milliard d'euros. Cet argent ne sera pas donné et il n'y en a pas à donner", a déclaré Nikos Voutsis.
Selon Nikos Voutsis, les créanciers ont attiré la Grèce dans un piège. "Le refus de rembourser ses dettes est l'unique moyen pour se sauver", a-t-il déclaré.
De son côté, le ministre des Finances Yanis Varoufakis a affirmé ce dimanche dans une interview à la BBC que la Grèce avait réalisé un "pas de géant" dans la négociation d'un accord avec ses créanciers. Selon lui, "c'est maintenant aux institutions de faire leur part. Nous les avons rejointes aux trois quarts du chemin, elles doivent nous rejoindre sur un quart du chemin". Yanis Varoufakis a estimé qu'il serait "catastrophique" pour la Grèce de quitter l'euro. Ce serait, a-t-il affirmé, "le début de la fin du projet d'une devise commune".
À la mi-avril, le journal Spiegel a rapporté que la Russie octroierait à la Grèce 3 et 5 milliards de dollars de prépaiements pour le transit de gaz en provenance de Russie vers les pays de l'Union européenne via le territoire grec. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a confirmé que la question de la dette grecque n'a pas été abordée lors des pourparlers du premier ministre grec Alexis Tsipras avec le président russe Vladimir. Selon M.Peskov, "personne n'a demandé à la Russie d'aide financière".