Celle-ci peut causer des sécheresses et des inondations dans différentes parties de la planète. Selon le Service météorologique d'Australie, cette année ce phénomène pourrait atteindre une ampleur impressionnante.
L'oscillation est la variation de température de l'eau de surface dans la partie équatoriale du Pacifique, qui exerce un impact considérable sur le climat. Dans un sens plus étroit, El Niño est la phase de l'oscillation australe, où la zone des eaux superficielles chauffées se déplace vers l'Est. El Niño est actuellement à l'étape initiale de sa formation, mais pourrait avoir un impact significatif sur le climat à l'échelle mondiale.
En juin 2014, le Service météorologique britannique avait annoncé une forte probabilité de l'évolution d'El Niño dans l'année, mais ses prévisions ne s'étaient pas confirmées. On attendait son apparition sur la base des données sur la croissance de la température de l'air, mais ces modèles ne se sont pas révélés exacts et El Niño n'est pas apparu.
En 2015, El Niño pourrait expliquer des faibles pluies de mousson en Asie du Sud-Est, des sécheresses dans le Sud de l'Australie, aux Philippines et en Équateur, ainsi que des chutes de neige aux USA, de la chaleur au Brésil et des inondations au Mexique.
Il est connu que le phénomène El Niño affecte les conditions météorologiques établies dans différentes parties de la planète et peut provoquer des hivers plus humides aux USA et des sécheresses en Australie.
L'impact d'El Niño sur le climat en Europe est encore plus difficile à prédire.
Certains climatologues avancent des théories selon lesquelles les effets météorologiques semblables à El Niño deviendront plus importants avec le réchauffement de l'atmosphère de la Terre sous l'impact des émissions de gaz à effet de serre.
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