"Les deux parties déploient des efforts pour renforcer et promouvoir leur coopération sur les acquis des années précédentes dans les domaines économique, commercial et d'investissement. Néanmoins, nous souhaitons intensifier le dialogue et les consultations politiques avec la Russie sur différentes questions, et tout particulièrement sur celles où nos positions divergent", a indiqué le diplomate.
Et d'ajouter qu'il y avait à présent une série de points de divergence entre la Russie et l'Arabie saoudite, dont l'Iran.
"Quant à l'Iran, nous estimons que Téhéran aurait pu apporter sa contribution s'il s'était montré capable d'adhérer à une quelconque tendance positive dans la région, mais ce pays a au contraire fait partie des éléments alarmants à l'origine de l'instabilité dans bien des Etats", a affirmé M.al-Rassi.
En 2007, Moscou et Téhéran ont conclu un contrat engageant la Russie à fournir cinq batteries de missiles antiaériens S-300 pour un montant d'environ 800 millions de dollars. Cependant, l'exécution du contrat a été suspendue en septembre 2010 par le président russe de l'époque Dmitri Medvedev en application de la résolution 1929 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui interdisait de fournir des armements offensifs à Téhéran en raison de son programme nucléaire.