Leurs activités dans le cadre de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est l'un des moyens pour affermir ces liens. A ce jour l'organisation représente des mécanismes qui embrassent en fait tous les aspects de la vie: économie, politique, culture, science. Il est logique qu'une telle approche devienne attrayante pour les voisins. Puisque concernant l'OCS il ne s'agit pas que des plans visant à l'avenir: aujourd'hui l'organisation peut déjà présenter des résultats concrets des activités communes. Cela explique la volonté d'autres pays de faire partie d'un processus désormais mondial, met en relief Andreï Ivanov, collaborateur principal à l'Institut des études internationales du MGIMO:
Comme toute association, l'OCS a ses pays moteurs — la Russie et la Chine. Il convient de noter que Pékin a montré suffisamment de patience pour devenir actuellement un partenaire clé de Moscou, remarque l'économiste russe Vladimir Rojankovski:
Mais à présent la Russie et la Chine ont beaucoup de points de contact, et donc leur coopération ne va que se développer, est persuadé Vladimir Rojankovski:
"La Chine a des ambitions en matière d'exploration de l'Arctique. Etant un pays à plus forte population au monde, la Chine comprend très bien que pour assurer son essor elle doit mettre en valeur des ressources, des matières premières.Tandis que la Russie tient aux marchés d'Asie du Sud-est, qui sont des marchés d'écoulement traditionnels de la production russe… Ainsi, à part des armements, il s'agit du nucléaire civil. La Russie coopère étroitement dans ce domaine avec des pays comme l'Inde et l'Iran. Et d'après tout, la Chine va de même passer aux standards de l'énergie atomique russe, en renonçant au charbon et à toutes les technologies plus polluantes."
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