L'OCS a enregistré des progrès considérables en matière de coordination dans sa lutte contre trois facteurs du mal: terrorisme, séparatisme et radicalisme religieux. On a une sensation qu'en cas de quelconques situations, exposant la sécurité et la stabilité, tout pays membre peut compter sur l'aide des autres.
On peut compter également sur une assistance dans la solution des problèmes économiques.
En parlant des buts économiques, il s'agit, bien entendu, de mettre en place une coopération multilatérale au sein de l'organisation, reposant sur un système solide de liens économiques, un système d'interdépendance qui… préviendra l'extension des tendances nuisibles aux ex-républiques soviétiques d'Asie Centrale et empêchera la pénétration de l'islam radical en territoire de la Chine. Si encore l'Inde, l'Iran et le Pakistan se joignent à l'OCS, la situation dans la région peut revenir à la norme et ce qui est essentie,l devenir à bien des égards prévisible.
En 2011 à son sommet à Bichkek l'OCS a entrepris une nouvelle démarche importante, en décidant de se doter d'une Banque de développement.
La Chine a proposé de fonder une Banque qui pourrait financer des projets dans l'espace de l'OCS. Hélas, l'attitude de plusieurs pays, dont la Russie, envers ce projet a été négative pendant un temps, mais à présent elle commence à changer. Et il y a espoir qu'il soit mis en œuvre. Cela augmentera de beaucoup les possibilités de réaliser des projets économiques.
En dressant un bilan, des experts se rangent du même avis: l'OCS a réussi à donner une nouvelle qualité au partenariat des pays membres. Maintenant elle doit penser à développer ses contacts avec d'autres organisations internationales.
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