"La masse monétaire sur le marché des contrats pétroliers à terme et le cours du dollar sont le facteur majeur qui influe sur les prix du marché. On peut dire qu'ils sont déterminants pour le prix de l'or noir. Là-dessus, rien ne dépend de l'OPEP. D'autant plus que cette organisation s'est discréditée depuis longtemps. Je crois que le retour de l'Iran sur le marché pétrolier l'enterrera définitivement. L'Arabie saoudite s'est appropriée les quotas iraniens, elle ne veut pas diminuer la production c'est pourquoi l'avenir est incertain."
Une solution a été proposée par le Venezuela: mélanger le pétrole lourd avec le pétrole léger africain. Il n'est pas à exclure que cette idée résulte de la position des Etats-Unis où le pétrole vénézuélien est raffiné. Dans la classification mondiale, ce pétrole est de très faible qualité et est donc vendu à des prix bas. Pour le Venezuela le pétrole est un produit de base, rappelle Iouri Rykov de l'Institut de l'énergie et des finances:
Il paraît que les Européens sont les premiers à comprendre que le plaisir du pétrole actuellement bon marché aura un prix à payer demain. Par conséquent il faut faire tout pour que ces dettes ne fassent pas la croix sur l'avenir.
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