"Au moment du tir, les obus au noyau de tungstène en service dans la Bundeswehr n'acquièrent pas une énergie cinétique suffisante pour percer le blindage des chars russes modernes. Pour y parvenir, il faut utiliser des obus au noyau d'uranium, ce qui est difficile à réaliser pour des raisons politiques", constate M. Jungholt.
Cette mesure sera cependant inefficace sans munitions suffisamment puissantes, estiment les experts.
"Remettre ces chars en service sans munitions est insensé du point de vue militaire", estime Hans Rühle, ancien chef d'état-major de la Bundeswehr.
Les nouveaux chars Armata constituent le progrès le plus spectaculaire en matière de véhicules blindés russes. Leur principal trait distinctif consiste dans leur agencement permettant de placer l'équipage dans une capsule blindée isolée et d'installer les armements dans une tourelle commandée à distance, rapporte le magazine japonais Diplomat.